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moi ça me passionne ! le dernier polar islandais, le dernier musso, bussi, gavalda… et parfois des auteurs qui sortent de nulle part dont les titres sont totalement inconnus ! moi qui fréquente assidûment les librairies et lit des journaux littéraires, je me demande parfois comment telle personne a pu acheter ce livre, où elle en a entendu parler, est-ce son libraire qui le lui a conseillé car oui, il existe encore des libraires passionnés qui conseillent leurs fidèles clients avec coeur ? je suis presque vexée de ne pas connaître ce roman, j’ai presqu’envie de demander à son lecteur, sa lectrice, de qui, de quoi il s’agit. j’essaie de retenir le nom de l’auteur ou le titre mais je n’y parviens pas. il y a les gens qui lisent en anglais, en italien, en espagnol, en polonais, en japonais (je reconnais grâce aux kana ), en arabe ou dans des langues plus rares, c’est intriguant. mais parfois… des livres nous font des clins d’oeil de connivence, des petits signes d’amitié, des « tu te rappelles ? tu m’as aimé autrefois ? » et ouiiii ! souvenir ému ! on a envie de serrer leur lecteur dans nos bras, de s’extasier avec lui ou elle : oh quelle chance tu as de découvrir robin hobb ! j’ai lu ses trois trilogies en anglais, c’est époustouflant ! oh, tu lis cent ans de solitude de gabriel garcia marquez, quel bonheur, je l’ai lu il y a tellement longtemps ! et plus fort : je lis par-dessus l’épaule de mes voisins car tout signe imprimé attire immédiatement mon regard. et parfois, je reconnais un style, un environnement, une imagination particulière et… j’attends l’indice révélateur ! je me souviens d’une fois, en particulier, où j’étais persuadée que ma voisine lisait l’un des tomes de dune, sans doute l’un des prequels du fils de frank herbert et tout à coup, paf ! le personnage qui parle s’appelle harkonnen ! banco ! j’avais gagné ! ce sont des petites complicités joyeuses qui font plaisir dans l’univers pressé et agressif des usagers du métro. et cela me réjouit toujours de voir qu’un inconnu apprécie un univers imaginaire où j’ai eu grande satisfaction à me promener. le livre me fait un petit signe d’amitié, mais son lecteur, sans le savoir, se connecte à mes rêves le temps d’un trajet en commun. category: littérature tags: lecture , livre , métro , roman 16 avril 2018 22 h 02 min 3 comments diflex, une musique de ouf ! dimension flexible, devenu diflex, un duo béninois l’afrique nous offre autre chose que des conflits, des famines et des sécheresses si on sait l’écouter. ah oui ? de la musique world ? du folk ? un truc traditionnel africain avec des percussions ? stop les clichés ! oui, ça vient d’afrique, du bénin précisément, mais non, ce n’est pas une musique folklorique retravaillée à la sauce commerciale globalisée incolore, inodore et sans saveur propre… deux jeunes gens pétillants, fenu yeton et yewhe yeton qui chantent, rappent, nous interpellent en français mais pas que et sur des rythmes traditionnels vaudou aux sonorités aussi très urbaines et contemporaines. ils parlent de l’afrique à des africains, racontent leur quotidien et leur fierté d’être nés sur ce continent dynamique, ont un flow que beaucoup leur envieraient… alors, influence ? le rap américain conquiert l’afrique après avoir conquis l’europe ? la musique est-elle aussi victime de la mondialisation imposée par des blancs aux autres peuples ? culture dominante face aux dominés ? oppressions de toujours ? non ! il s’agit ici d’un vrai dialogue, d’un va et vient entre trois continents – europe, afrique, amériques. ah, ça vous rappelle quelque chose ? le commerce triangulaire par exemple ? et bien là, c’est de tout autre chose dont il s’agit : pas un commerce, mais un dialogue, pas un marché sanguinaire, mais un échange culturel. chacun des partenaires est l’égal des autres. l’unesco n’avait-elle pas conclu sa conférence internationale de 1949 en déclarant que les échanges culturels sont les seuls garants de la paix mondiale ? voici ce dont il s’agit ici : ces jeunes béninois de diflex nous donnent l’exemple éclatant de ce que la créativité musicale peut engendrer : les rythmes vaudous chantés dans les champs de coton du deep south ou les champs de canne à sucre de haïti ont donné naissance au blues, au jazz, au funk, puis à toutes ces cultures urbaines que les afro-américains se sont réappropriées, tels nas, jay z ou busta rhymes, qu’ils ont transmises à leurs frères des quartiers en europe, deuxième génération de rappeurs français tels la fouine ou booba et qui ainsi ont rejoint leur berceau d’origine, le bénin, où diflex s’intègre dans le même courant artistique. il ne s’agit pas d’imitation ou d’influence, fenu et yewhe ont été bercés par ces rythmes dès l’enfance et perpétuent une tradition ancestrale mais aussi en la réinterprétant pour des publics de leur génération, se joignant ainsi à leurs frères des autres continents. les voici en mode « beau gosse » tournée en france, interviews à la radio : ils sont aussi talentueux que beaux, aussi modestes et gentils que beaux et talentueux, généreux avec leur public… on est conquis, forcément ! allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps, voici un de leurs titres phare et vous allez tout comprendre : les suivre ? mais oui, sur facebook, diflex officiel . j’espère vous avoir donné envie de les écouter dans une carrière que je leur souhaite très longue ! que nous disent-ils ? avec son patrimoine culturel très riche, ses peintres, ses poètes, ses écrivains, ses musiciens, l’afrique n’est plus notre propriété, elle est notre avenir à tous. category: my playlist tags: bénin , diflex , musique , rap 23 février 2018 22 h 38 min leave a comment skinceuticals le confort de la peau ! skinceuticals metacell renewal b3 va va voom ! vous connaissez ma confiance en sophie et son institut rue du ranelagh, le bien nommé institut de sophie dans le 16e à paris. sur ses conseils, j’ai testé les produits decléor et j’utilise encore l’huile à la rose d’orient en sérum pour la nuit. et bien, figurez-vous que sophie a changé de marques, pour notre bien à toutes ! j’ai donc essayé la crème met